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Les instants de Sartea
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7 novembre 2019

Un peu de Généalogie pour reprendre

Si Raymond n’avait rencontré Jeanne

Une famille provençale 

D’Esparron-de-Verdon vers 1606, jusqu’à Marseille au XXI° siècle

esparron

Vue actuelle d'Esparron-de-Verdon

Les Pautrier

              Fanny, Stanislas, Marius...

                                                             et les autres....

Je vous présente ici la lignée de ma grand-mère maternelle les Pautrier, commençons avec  l’origine du nom. On admet généralement que les noms de famille datent du XIIe siècle, à partir de cette époque, chaque habitant de chaque village se retrouve avec un nom.

Ce nom de Pautrier est d’origine Provençale, pour la localisation, et est soit un sobriquet dérivant de « pautre » qui désigne un endroit boueux.

Soit vient de l’ancien français « pasturier », celui qui fait paître les bêtes. Je penche plutôt pour la deuxième possibilité, vu l’importance de l’élevage dans la commune, dont je vous parle ci-dessous.

Des lieux et des Hommes

Plantons le décor, à cette étape de mes recherches, la famille Pautrier est originaire d’Esparron-de-Verdon dans le Comté de Provence.

Le village, à l’origine commune rurale, au lointain passé, peuplé de modestes agriculteurs aux terres pauvres, de bergers aux maigres troupeaux, subissait, comme beaucoup d’autres, ce qu’on a appelé la désertification rurale.

Avec la dépopulation, les seigneurs ont développé considérablement l'élevage ovin, profitant des terres abandonnées. Esparron et les villages alentours sont des lieux d'hivernages d'importants troupeaux. On dénombrait plus de 7000 têtes regroupées à Esparron en 1425. Alors qu’à la même période, la population d'Esparron peut être estimée d'après des documents fiscaux à 240 habitants.

Lors de mes recherches, Raimond Pautrier est le premier ancêtre qui m’a fait remonter le plus loin dans le temps. Je vais donc vous présenter cette lignée en partant de ce couple et je remonterai ensuite le temps jusqu’à nos jours.

Imaginez, parce qu’à cette époque les archives sont lacunaires, et j’en sais peu sur ce couple.

Alors imaginez… nous sommes en Provence, vers 1606, dans le petit village d’Esparron-de-Verdon, Henri IV règne sur la France. 

C’est là que Raimond Pautrier voit le jour, puis c’est au tour de Jeanne Berne de naître dans la même commune. Probablement ce connaissent-ils depuis l’enfance, vu la faible densité de population, lorsqu’ils se marient quelques années plus tard.

Comté de provenceCarte de la Provence en 1606

C’est aussi dans ce lieu qu’ils donnent naissance, sur une période de vingt-quatre ans (entre 1640 et 1664) à cinq enfants, cinq garçons : François, André, Pierre, Anthoine et Toussaint.

Et, neuf ans après la naissance du petit dernier, certainement en raison de la crise démographique et de la difficulté à marier leurs garçons, nous retrouvons la famille à Tourves (petit village de l’actuel département du Var, distant d’environ soixante kilomètres d’Esparron-de-Verdon). 

Et c’est avec le mariage de François, l’ainé de la fratrie âgée de 32 ans, avec Elisabeth David en 1673, que nous allons les suivre à Tourves et dans les environs.

Sept ans plus tard, durant la période estivale de l’année 1680, s’enchainent les mariages. Antoine, au mois d’août à Mazaugues cette fois, avec Jeanne Bosq, puis Pierre en septembre à Tourves et enfin Andrée, mon aïeul direct, en octobre, toujours à Tourves. 

Trois ans plus tard, c’est au tour du petit dernier, Toussaint, d’épouser Louise Bremond, le 10 septembre 1683 aussi à Tourves. 

Entre temps, Antoine a eu le malheur de perdre son épouse, et il épouse en secondes noces Catherine Gras, le 8 novembre 1683 à Mazaugues également.

Voilà leurs fils se sont enracinés en épousant des jeunes filles natives de ces lieux et donneront naissance à leur tour. 

Raimond et Jeanne ont, apparemment, vécu jusqu’à la fin de leur vie dans cette commune de Tourves

Raymond c’est éteint vers l’âge de quatre-vingt ans, le 30 août 1686, le lendemain il est enseveli au cimetière Saint-Maurice de Tourves, munit des saints-sacrements et accompagné des témoins, Etienne Louyne et Honoré Roudat qui ont assisté au convoi.

Cette année-là, il y eu dans le sud de la France une migration de sauterelles accompagnée d’une forte sécheresse estivale, est-ce à cause de la chaleur qu’il est décédé ? cela restera un mystère pour nous.

Huit ans plus tard, c’est au tour de Jeanne, de quitter ce monde, le trente décembre 1694, elle avait environ soixante-dix ans. Également ensevelie au cimetière Saint-Maurice, de Tourves, le lendemain, en présence de Pierre Saunié et à nouveau d’Honoré Roudat.

Je suis particulièrement étonnée que ce ne soit pas les enfants qui soient les témoins cités sur l’acte de décès. La suite nous donnera peut-être des détails…

 

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