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Les instants de Sartea
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1 octobre 2017

Portrait de Poilu : Mon Grand-Père, paternel

Mon grand-père paternel, Dominique Marius Ghibaudo, que je n’ai pas connu, est né le 2 juin 1893 à Marseille.

Je ne sais rien de l’enfance et du jeune âge de mon grand-père. Le milieu social modeste, le temps, les chagrins ont effacé les souvenirs.

Il était le benjamin d’une fratrie, de 7 enfants, (6 garçons : Joseph, Jean, Charles Joseph, Charles Louis Albert, Barthélémy, Alexandre et 1 fille : Marie). Fratrie que j’ai pu reconstituer grâce au recensement de la population.

Ghibaudo Dominique portrait

Son père, Jean Baptiste (né en Italie) était charretier et sa mère Catherine Sibille journalière.

Malheureusement, quelques mois après sa naissance, son père décède à l’Hôtel Dieu à Marseille le 1er octobre 1893.

J’ai hérité de certains documents familiaux et  j’ai déjà travaillé sur cette époque avec d’autres documents, mais je réalise seulement aujourd’hui avoir en ma possession des documents vieux de 100 ans et pour certains même un peu plus.

Quand la Grande Guerre éclate mon grand-père, de nationalité Italienne, à 21 ans,  son registre matricule, précise qu’il est fils d’étranger n’ayant pas 22 ans révolus au moment de l’appel de la classe appelé à l’activité le 5 juillet 1915.

Mais il demande à s'engager en remerciement pour la France qui l'a accueillit.

Extrait Immatriculation Ghibaudo

Et est inscrit sous le n° 235 de la liste du 5° Canton de Marseille.

Et soutien de famille, car son frère, Alexandre, est lui aussi engagé dans l’armée française (portrait de Poilus à suivre)

Il est proposé  pour le service auxiliaire par la commission de réforme de Marseille du 21 juillet 1915 et affecté à la 15e Section d’infirmerie militaire en date du 27 juillet 1915.

Et Affecté à l’Hôpital Camp n° 53 à Marseille le 19.8.1915.

Cet hôpital est installé dans le Lycée Saint-Charles de Marseille, à 5 mn à pied de chez lui.

Je pense que cet hôpital soignait les blessés des troupes coloniales ? Au vu de cette photo.

Ghibaudo dominique Poilu

Puis maintenu au Service Auxiliaire par la commission de réforme de Nice le 11 février 1916

Et passé à la 2ème Section d’infirmiers militaires DM n° 13279 1/7 du 30 juin 1916

Et enfin, passé à la 11ème section de commis et ouvriers d’administration le 5 février 1917.

Il est démobilisé le 3 septembre 1919, par le dépôt démobilisateur de la 15 Son  de COOC

Et retourne vivre à Marseille 20, rue Neuve, avec sa mère ou il exerce la profession de boucher.

Mon grand-père est sorti indemne de la guerre de 14-18, mais hélas, il est décédé le 5 août 1936 du tétanos. Il avait à peine 43 ans.
 
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